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Photo du rédacteurNelly

Et Si L'Afrique Suivait L'Exemple De La Chine ?

La Chine ayant compris que la domination digitale américaine serait néfaste pour elle, la Chine qui compte 564 millions d’internautes a édicté des règles du jeu qui lui donnent le contrôle de l’information digitale : la censure par le gouvernement de certains contenus.


Ayant refusé d’obtempérer, Facebook et Twitter ont été bloqués en 2009. Un an plus tard, Google retirait ses services de recherche de Chine. Si elle a très vite muselé les réseaux sociaux américains et européens en son territoire, la Chine, sachant que la nature a horreur du vide, a, en revanche, vite fait de copier ces modèles pour les adapter à sa spécificité culturelle, au point de satisfaire un marché intérieur potentiellement énorme.


L’on sait bien qu’en satisfaisant une demande d’interconnexion des internautes, la Chine n’a plus qu’à collecter les informations dont elle a besoin pour anticiper dans ses planifications économiques.


Ainsi, 4 des 10 réseaux sociaux en Chine sont des clones de Facebook. Le plus important est TencentQzone, il comptait 644 millions de membres en octobre 2014, ce qui fait de lui le troisième réseau social le plus populaire au monde après Facebook et Youtube13.


SinaWeibo, un Twitter-like, est, pour sa part, le site de microblogging le plus populaire en Chine. Il comptait 167 millions de membres en octobre 2014. En matière de partage de vidéo, le chinois iQiyi comptait 450 millions d’utilisateurs actifs en octobre 2014. Les sites Whatsapp-like sont aussi présents. Le plus populaire est WeChat, 468 millions de membres. C’est l’application préférée des Chinois pour parler entre eux.


En matière de moteur de recherche, la Chine a également su satisfaire une demande importante. En muselant Google, elle a créé Baidu, son propre moteur de recherche, en mandarin.


Aujourd’hui, Baidu est le deuxième plus grand moteur de recherche en termes de parts de marchés et de requêtes, derrière Google. De même, le marché de la messagerie est dominé en Chine par Tencent QQ qui compte 820 millions d’utilisateurs.



En Russie, le gouvernement a compris, comme en Chine, qu’il serait erroné de laisser les médias sociaux américains collecter des informations sur son sol pour s’en servir contre ses intérêts. Voilà pourquoi Facebook n’est pas le réseau social le plus utilisé en Russie ; il ne vient qu’en quatrième position.


Le préféré des Russes, c’est le clone de Facebook, VKontakte, créé par un Russe et qui totalise plus de 100 millions d’utilisateurs. Après VKontakte viennent Odnoklassniki et Mail.ru.


Quant au moteur de recherche le plus utilisé en Russie, il s’agit une fois encore d’une création locale, Yandex, le deuxième moteur de recherche non anglophone le plus populaire après le chinois Baidu. Nous pouvons poursuivre ce tour du monde de la révolution du web 2.0.



La Chine et la Russie capitalisent ainsi leur importance démographique pour empêcher des étrangers de collecter les données sensibles de leurs citoyens et de s’en servir à des fins inavouées. L’avantage est que les données des utilisateurs sont exploitées par les services secrets chinois (en Chine) et russes (en Russie) et non par la CIA.


L’affaire des écoutes de la NSA révélée par le lanceur d’alerte Edward Snowden a permis de comprendre le rôle des géants de la SiliconValley dans la collecte de l’information par la superpuissance américaine.


On a ainsi appris qu’il existe une collaboration massive entre les compagnies de télécommunication Verizon, AT&T, d’une part, et la NSA, d’autre part : ces compagnies envoient systématiquement des données des clients à l’agence de sécurité nationale.


On a également appris que « la NSA avait intercepté au-delà des frontières américaines les données de centaines de millions d’utilisateurs de Google et Yahoo ! en allant les récupérer secrètement sur les câbles de fibre optique privés sous-marins utilisés par les géants d’internet».


En Grande Bretagne, le GCHQ (Government Communications Headquaters), l’agence de surveillance électronique britannique, avec ses 6000 employés, se branche sur les câbles sous-marins en fibre optique pour intercepter échanges téléphoniques, emails, publications sur Facebook des utilisateurs afin de constituer une base de données à même de prévenir des attentats terroristes, mais aussi de rendre ses entreprises compétitives.


Dans sa montée fulgurante, la Chine a coiffé au poteau les nations occidentales impérialistes. Le message est donc que l’on ne peut plus à ce jour se targuer d’être puissant parce que l’on dispose de conseillers techniques dans des ministères en Afrique.


Le monde est devenu plat et la course vers la puissance se gagne sur le plan de l’intelligence économique et non plus sur celui de la domination coloniale ou néocoloniale. Il ne fait pas l’ombre d’un doute que le monde actuel traverse une nouvelle guerre, la guerre économique que décrit Joëlle Noailly en ces termes :


« La guerre économique a succédé à la guerre froide. L’objectif, aujourd’hui, n’est plus la conquête territoriale ou coloniale. Sous l’impulsion d’une économie globalisée, il s’agit désormais de conquérir des marchés et des technologies. Chaque nation doit encourager ses entreprises à porter haut ses couleurs, en les mettant en état d’innover, d’exporter sans cesse davantage, de s’implanter à l’étranger. »


Et L’Afrique Dans Tout ça ?


L’Afrique est absente de la collecte de l’information digitale. Aucun moteur de recherche africain ne sort du lot.


En Afrique, les utilisateurs de l’internet sont des consommateurs qui divulguent des informations parfois cruciales pour le développement des entreprises occidentales. Très peu de pays semblent avoir compris l’importance de l’intelligence digitale.


Difficile de comprendre pourquoi les pratiques chinoises, indiennes ou russes n’inspirent personne en Afrique. Difficile d’imaginer que personne ne songe à capitaliser la nouvelle richesse, l’information digitale, disponible en un seul clic.


Il suffirait de promouvoir des champions du web 2.0 pour avoir accès à des informations sur le marché africain. Avec plus d’un milliard d’habitants et plus de 100 millions de

consommateurs de réseaux sociaux, l’Afrique dispose d’un important marché.


Laisser une telle manne entre les mains de la CIA ou de la DSCE est, dans le meilleur des cas, un manque de vigilance et, dans le pire des cas, une insouciance caractérisée comparable à un coma végétatif de longue durée.


Alors que des pays africains somnolent, les firmes du high tech ratissent l’information sur les Africains et l’analysent puis l’exploitent pour proposer des produits taillés sur la base des besoins ainsi identifiés.


Il importe que les pays africains saisissent dès à présent la perche que leur tend l’Afrique du Sud. Ce pays a pris un pas sur les autres en la matière.


Comme je l’ai souligné dans mon ouvrage intitulé Quelle Afrique à l’horizon 2050 ? le réseau social le plus populaire en Afrique du Sud n’est ni Facebook ni Twitter ! C’est bel et bien MXit, une initiative locale qui remonte à 2003.


MXit est doté d’une base de plus de 19 millions d’utilisateurs enregistrés, il permet d’envoyer et/ou de recevoir plus de 250 millions de messages par jour sur des Smartphones.


Où est donc l’Afrique sur internet ? Vers quels réseaux sociaux se dirigent les moins de 100 millions d’internautes africains ?


Mis à part les 19 millions de Sud-Africains qui se connectent à MXit, le reste consomme Facebook, Hi5, Badoo, Twitter, Netlog, etc. Tous des réseaux sociaux développés hors d’Afrique, qui sont autant de plates-formes de collecte de l’information par leurs concepteurs.


Tiré du livre : “ L’intelligence Economique “ Ecrit par le Dr Paul FOKAM, Homme le plus riche d’Afrique francophone.


Mon contact Whatsapp : +33 7 84 75 79 81


Note de Valère : Ma personne, je disais tantôt dans ma publication d’hier matin que pour toute personne qui souhaite devenir influente dans le monde, il est judicieux de commencer chercher à savoir comment est ce que fonctionne ce monde.


Comme tu peux le constater, lorsqu’on vit en Afrique, dans un petit encroit reclu, on a parfois l’impression que tout est pareil partout. Je ne te cache pas qu’avant de tenir ce livre entre les mains, j’étais loin de me douter de ce que j’y découvrirais. J’étais à mille lieu de découvrir que fasse de book, tant adulé par les medias n’était pas aussi Populaire que ce qu’il n’y parait.



Cet extrait prouve à suffisance que nous les africains connaissons très mal l’Afrique bilan des courses, il nous est très difficile d’apprivoiser notre térritoire.


Je suis convaincu que comme moi, après avoir lu cette publication, le regard que tu portais sur les reseaux sociaux jusqu’à present est désomais different. Maintenant que nous avons pris conscience de cela, il n’en tient qu’à nous de prendre chacun nos responsabilités.


Sur ce ma personne, en espérant que cette petite publication t’aura premise d’améliorer ta façon de voir le monde, je te donner dv demain matin 07h29, pour une autre séance de partage encore plus enrichissante.


Cela dit, si tu as trouvé cette publication intéressante, marque juste en commentaire “intérressant” pour que je sache qu’on est ensemble que cela me donne encore plus de niaque pour poursuivre le partage.


On Like, on Commente, on Partage, et surtout on s’Abonne pour ne rien manquer de ce qui suivra demain matin ma personne. On est ensemble comme en décembre et se ressemble.

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