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L’intelligence économique : Paul K. Fokam

Internet : La Guerre De L’information

Ma personne, la publication de ce matin se veut différente des publications que j’ai eu l’habitude de partager avec toi jusqu’ici.


Cet extrait est tiré du livre « L’intelligence économique » écrit par le Dr Paul FOKAM, l’homme le plus riche d’Afrique francophone.

Ce livre est un livre de géostratégie qui ne saurait être un livre grand public et donc ne saurait être à la portée de tous.


J’ai moi-même longtemps hésité avant de me décider à publier cet extrait mais je pense que pour toute personne qui souhaite avoir de l’influence dans ce monde, il est capital d’être au fait sur comment fonctionne le monde dans lequel nous vivons.


Cela dit, j’aimerais qu’après avoir pris le temps de lire cet extrait, que tu me dises en commentaire si ce type de contenu t’intéresse.


Si tel est le cas j’en publierai d’autres extraits. Sinon on s’arrêtera la et on continuera la semaine avec un autre livre. Sur ce ma personne, je te souhaite une excellente lecture.


La Guerre De L'information

Le leader de l’investissement sur le Web est une fois de plus les États-Unis. Dès ses origines, Internet est intimement lié à la guerre, en tant qu’instrument de collecte de l’information au service de l’armée américaine en pleine guerre froide.


L’histoire rappelle que les Soviétiques ayant lancé leur Spoutnik, Eisenhower crée l’Agence des projets de recherche avancés (ARPA), ceci « dans l’espoir de retrouver une domination technologique perdue ».


La mission de l’ARPA est de protéger l’infrastructure de télécommunications américaine des risques d’attaques. C’est en son sein que des réflexions conduiront à l’invention de l’Internet.


Ce système de traitement et de diffusion de l'information découvert et utilisé par l'armée américaine depuis 1960 n’a été généralisé et porté dans le domaine public que dans les années 90, lorsque les Américains ont mesuré son impact sur la collecte de l’information et sur le conditionnement de l’opinion.


C’est toujours aux États-Unis d’Amérique que l’on est passé du web 1.0 (uniquement des pages web reliées entre elles par des hyperliens) au web 2.0 (blogs forums de discussion, réseaux sociaux, ce qui suppose l’interaction).


Des expériences d’interconnexion des étudiants sur un campus d’université ont prospéré pour accoucher de la deuxième révolution de l’internet. Depuis l’avènement du web 2.0, l’internet est devenu un espace d’interaction.


Imaginez un endroit où on peut parler au monde entier et l’écouter, le séduire et l’interroger puis ramasser l’information stratégique sans aucun effort particulier.


Imaginez un monde où les consommateurs ne sont pas passifs, mais mènent des activités, laissent des traces, des données personnelles sur leurs vies, la vie de leurs communautés, de leurs pays, autant d’informations que ceux qui veulent contrôler le monde se sentent dans l’obligation de pêcher.


Le taux d'accès à l'internet ne cesse de s'accroître à un rythme soutenu et régulier depuis une quinzaine d'années. En 1995, 16 millions de personnes disposaient d'un accès à internet. En 2013, le monde en comptait 2,749 milliards. En 8 ans, le pourcentage d’internautes par rapport à la population mondiale est passé de 0,4% à 38,8 %9.


Dans certains pays, la population présente sur Internet s’élève à 98%. Précisons que la plupart sont connectés 24 heures/24 via un terminal mobile, à la 23

faveur du développement de la 3G et de la 4G.

Si l’on veut modifier les comportements de ces internautes, quoi de plus simple que d’aller soi-même sur Internet et de leur offrir des outils qui leur permettront de se distraire, d’échanger et d’acheter ?

Mais on sait très bien que pendant qu’ils se distraient et échangent avec des amis proches ou lointains, les internautes laissent des informations sur eux. Dans les réseaux sociaux, ces données sont exigées à la souscription.


Et que le nouvel arrivant ne les renseigne pas, ses amis le feront à sa place en l’associant à des événements, à des parcours scolaires, universitaires ou à des groupes communautaires ou politiques.


Du coup, l’intelligence consiste à offrir ces outils pour répondre à une offre concrète, mais en dessous de la table, récolter des données précieuses pour la compétitivité des entreprises.

Le Web constitue un domaine de prédilection pour la stratégie de puissance et de domination des États-Unis, à telle enseigne que le pays a créé un environnement d’innovation technologique en Californie.


Depuis deux décennies, la SiliconValley accouche de centaines de start-up dont certaines règnent aujourd’hui sur le monde. Sur les 10 réseaux sociaux les plus en vue au monde, on compte 5 entreprises américaines : Fasse de book, Twitter, Windows Live Space, Tagged, Myspace.


On dit du premier cité (Fasse de book) qu’il est le quatrième pays au monde dans la mesure où il compte 1,3 milliard d’utilisateurs, soit 1,3 milliard de personnes qui fournissent sans le savoir non plus, des données pour permettre, sans le savoir, aux États-Unis d’Amérique d’enrichir leur connaissance du monde actuel.


Ces données dessinent les tendances à venir. Une fois entre les mains des entreprises américaines, elles deviennent de puissants leviers de prospective commerciale. D’ailleurs, les révélations d’Edward Snowden ont permis en 2013 d’établir un lien entre Facebook et le fonds de capital risque InQtel appartenant à la CIA (agence de renseignement des USA).


Qui serait étonné de savoir que le premier site le plus consulté au monde est Google ? L’entreprise américaine domine le web dans plusieurs segments, de l’activité de moteur de recherche à la création des blogs en passant par le streaming vidéo, la numérisation des livres ou la préservation du patrimoine artistique.


C’est fort de cela que les auteurs peuvent affirmer que « Google s'immisce […] dans la vie privée de milliards d'internautes, constituant au passage une base de données colossale et extrêmement précieuse sur les habitudes et les goûts des usagers du monde entier. »


Les États-Unis d’Amérique ont vite perçu l’importance de l’information à l’ère de la mondialisation, en favorisant la naissance de géants du web susceptibles de se servir du nouvel outil (internet) pour collecter l’information.


Aujourd’hui, le moteur de recherche Google, avec 67% des parts de marché (contre 19,5 % pour Bing et 10,3% pour Yahoo, 1,9% pour Ask Network et 1,2% pour AolInc ) est en réalité un puissant outil de collecte des données au service de l’intelligence américaine.


En tant que détenteur du système d’exploitation Android qui équipe 78% des Smartphones au monde, Google est une machine à collecter des données des utilisateurs de l’Internet mobile, notamment avec ses applications de géolocalisation, au point où le téléphone portable équipé d’Android est comparé, par les experts du projet Mobilitics, à un mouchard de poche.

Le marché mondial des plates-formes mobiles est une véritable niche de collecte des informations dominé par les États-Unis d’Amérique. Les quatre premiers fournisseurs mondiaux des Systèmes d’operating system (OS) pour mobiles sont américains : Android (78% des parts de marché) ; IOS d’Apple (18,3%) ; Windows Phone de Microsoft (2,7%) et Blackberry OS de Blackberry.


Quand on sait que Google a signé un contrat avec la NSA (National Security Agency) pour solliciter la protection de son infrastructure, on devine aisément l’usage qui est fait de ces informations collectées via le moteur de recherche et via Android.


La corrélation est et reste simple entre le contrôle de l’information sur la vie privée des utilisateurs et l’exercice de l’hégémonie.


À ce jour, Google a racheté 156 entreprises de par le monde, ce qui lui permet de contrôler de nombreux pans de l’activité économique mondiale, allant des comparaisons de prix à la médecine, en passant par l’hôtellerie, la fabrication de téléphones mobiles, la géolocalisation, etc.

Vu ainsi, la pieuvre exerce une domination écrasante sur la concurrence. Ce qui lui vaut des accusations d’abus de position dominante et de concurrence déloyale. Une illustration de ces pratiques : en tant que moteur de recherche et propriétaire d’un comparateur de prix, Google soumet en priorité ses propres services en réponse aux requêtes des utilisateurs reléguant les concurrents aux dernières sections où l’internaute ne parvient que rarement.


Ceci alors que les dits concurrents lui versent des budgets de publicité. Mais telle est la juste rançon de l’intelligence économique.


Note De Valère : Ma personne, j’ai tenu à partager cette publication pour te faire comprendre que le vrai diamant au 21e siècle c’est l’information. Et celui qui a l’information a le pouvoir. C’est d’ailleurs pour cette raison que les grandes puissances investissent autant dans la collecte d’informations.


A ton avis, lorsqu’on dit que Jeff Bezos est l’homme le plus riche du monde, qu’est ce que ce dernier vend ? Il vend des informations. Il en est de même pour google et pour le propriétaire de fasse de book.


C’est parce qu’ils ont la bonne influence qu’ils peuvent au moins influencer nos habitudes de consommation et de dépenses afin de devenir encore plus puissant. Tu ne le sais peut être pas encore, mais en Chine le premier réseau social c’est tencentQzone , en Inde c’est et en Russie c’est Vkontakte.



Ça n’est pas un hasard car ces puissances ont bien compris la nécessité d’avoir un contrôle sur les informations de son peuple ceci afin de les utiliser à leur propre profits et laisser le diamant du 21e siècle entre les mains d’un potentiel concurrent qui pourrait s’en servir contre leurs propres intérêts.


S’il y’en qui sont intéressés par ce livre, laissez moi un message sur mon whatsapp +33 7 84 75 79 81 ou rdv argenlivre.com dans la page boutique pour passer commande.


Sur ce ma personne, je te dis on est ensemble comme en décembre et on se ressemble.


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